3 - Le Système Educatif

 

Bonjour à tous et à toutes. J'espère que vous allez bien. Ou bien bonsoir, ça dépend où vous êtes. Alors aujourd'hui, dans cet épisode, je crois que c'est le quatrième ou cinquième, je sais plus. Je voulais vous parler d'un sujet me tient beaucoup à cœur. C'est le sujet des choix professionnels, choix de carrière, etc. En gros, le métier que vous choisissez d'exercer. Et ça m'amène plus, pas plus généralement mais ça m'amène aussi à la question des études, de comment les différents pays organisent les études. Ça m'amène à parler, ça va m'amener à parler du système éducatif. Des stages, des options, des choix, etc. Alors, ça me tient à cœur. Pardon, il n'y a pas de p à la fin de tient. Je ne sais pas pourquoi j'ai fait cette liaison. Ça me tient à cœur parce que je rencontre beaucoup de gens qui me disent : je n'aime pas mon métier, j'aimerais me reconvertir.

[00:01:23.170] Je sais pas pourquoi j'ai choisi ces études. Je ne suis pas épanoui(e), professionnellement je ne suis pas heureux ou je ne suis pas heureuse, etc. Alors, premièrement je souhaitais dire que si vous n'êtes pas heureux professionnellement, vous pouvez essayer, je dis bien essayer parce que c'est pas toujours facile. On peut avoir des charges financières, une famille à nourrir, des crédits, etc. Donc parfois, c'est plus facile à dire qu'à faire. Expression française au passage, plus facile à dire qu'à faire. Mais évidemment, je pense qu'il est très important d'être heureux et épanouis. Donc si vous n'êtes pas épanouis professionnellement, je pense qu'il est important d'identifier pourquoi, il est important de savoir ce que vous aimez dans la vie, de chercher un métier qui vous correspondrait plus, dans lequel vous seriez épanoui(e), etc. Voilà, je pense qu'il y a beaucoup de gens qui restent dans un, qui font le même métier pendant trente ans par exemple, trente ans, quarante ans, cinquante ans, etc.

[00:02:44.350] Cinquante ans, j'ai peut-être été un petit peu trop loin, mais vous avez compris l'idée. Pendant très longtemps et qui n'aiment pas du tout leur métier. Alors je dis pas qu'il faut aimer son métier chaque seconde. Si on fait tous les jours la même chose au bout d'un moment, ça devient ennuyant, donc c'est normal. Je pense que l'être humain aime bien le, n'aime pas s'ennuyer. Aime bien avoir des défis, les changements, etc. Donc faire toujours la même chose, évidemment, parfois c'est ennuyant et c'est normal. C'est ennuyeux et c'est normal. Mais je dis quelque chose, enfin je dis qu'il est important de faire quelque chose pour lequel quand même, à la base, vous avez une certaine affection, que vous aimez quand même à la base. Si vous détestez les sciences et que vous devenez médecin, par exemple, c'est évidemment pas logique. Du coup, il y a beaucoup de gens qui me disent.

[00:03:57.610] Par exemple en France, on a le, ça a changé maintenant je crois. Mais à l'époque on avait le bac S, le bac ES, le bac L. Donc le bac S, c'est le bac scientifique. Le bac ES, c'est le bac économique et social. Donc le bac scientifique voilà c'est les sciences, bac ES c'est plus, je dirais l'économie, les sciences humaines, etc. Si je me trompe pas. Et le bac L donc c'est la littérature, donc les langues, la littérature, les matières littéraires tout simplement. Voilà. Et on a aussi les bacs STG et d'autres bacs. Donc STG, c'est plus, si je me trompe pas, la gestion, etc. On a des filières plus accès gestion, marketing, etc. Mais voilà, du coup quand on choisit son bac, nos parents par exemple, ou nos amis, ou la Société, ou les enseignants peuvent parfois nous pousser à, je sais pas, par exemple, à choisir un bac S, un bac scientifique.

[00:05:24.860] Alors, je dis pas qu'on est meilleur, mais alors qu'on préfère par exemple, et en général quand on préfère, on est meilleur, normalement ça va ensemble normalement. Alors qu'on préfère les matières littéraires par exemple. Alors là, on est jeune, on fait ce choix-là. Bon, c'est un choix qui a des conséquences pendant deux ans, à l'époque. Ça a changé je crois, mais ça a des conséquences en première et en terminale. Pendant deux ans. Donc c'est pas, deux ans c'est pas trop long, et encore ça peut être difficile parce que c'est pas trop long, mais c'est quand même, c'est pas rien deux ans. Donc voilà, à ce moment-là on fait ce choix-là. Ensuite, arrivé à la fac, à l'université ou dans une prépa, dans une classe préparatoire ou dans une école, etc. Il y a différents organismes. On refait un choix.

[00:06:31.820] Si on avait fait un bac S, par exemple, on peut aller à la fac de médecine. Si on a fait un bac L, on peut faire une classe prépa littéraire, etc. Alors là, on est un petit peu plus âgé, on a un peu plus de recul, un peu plus de maturité normalement. Mais toujours, et je critique pas, justement je constate, et parfois c'est difficile pour ces personnes. Toujours, il y a des personnes qui font des choix à ce moment-là, donc post-bac, toujours basés sur les conseils de leurs amis ou de leurs familles, ou liés à la pression de la Société, etc. Et là, si ces personnes souhaitent aller au bout de leurs études, ce choix-là peut avoir des conséquences pendant trois ans par exemple si elles font une licence ou cinq ans si elles font un master, etc. Donc plus long, donc des conséquences assez, pas lourdes mais voilà c'est assez long. Donc il y a ce problème, ce problème de la pression, pression familiale, pression de la Société.

[00:08:08.540] Pression financière aussi parce que c'est bien beau de vouloir faire un métier passion, un métier qui nous passionne, mais parfois un métier qui nous passionne ça rapporte pas d'argent et il faut bien gagner de l'argent, il faut bien gagner sa vie pour répondre à ses besoins. Voilà, donc c'est plus facile à dire qu'à faire mais voilà, parfois les gens font des choix liés à la pression de la Société. Donc ça c'est une chose, et une autre chose que j'ai constaté, je me trompe peut être, c'est juste, ça n'engage que moi. Une autre chose, c'est que, je sais pas dans les autres pays, mais moi à mon époque, on faisait pas assez de stages, je trouve. Alors je dis pas que c'était l'école qui ne proposait pas assez de stages, je dis que les élèves ne faisaient pas assez de stages. Nous, les élèves, on aurait dû faire plus de stages pour voir comment un métier est concrètement. Par exemple, si tu veux devenir avocat, faire un stage en cabinet d'avocat, donc au lycée par exemple, pour voir si ce sont des études que tu souhaites poursuivre après le bac ou si tu souhaites devenir médecin généraliste, faire un stage dans un cabinet médical, dans le cabinet d'un médecin généraliste pour voir si ce métier te plaît, et si tu serais épanoui(e) dans un tel métier, etc.

[00:10:02.730] Donc j'ai parlé d'un cabinet d'avocats, un cabinet de médecins. Ça peut être ingénieur, ça peut être enseignant. Ça peut être chef d'entreprise, ça peut être travailler dans une boîte, donc dans une entreprise dans la section marketing, ça peut être comptable, ça peut être plein de choses évidemment voilà donc, etc. Donc, la première chose, c'est la pression de la Société, pour moi. Et la deuxième chose ce sont les stages. Je trouve qu'il y a une grosse différence entre la théorie et la pratique et une grosse différence entre s'imaginer faire un métier et faire ce métier concrètement. Parfois, on peut avoir une idée, on peut avoir une idée spécifique d'un métier. Ce que je veux dire par là, c'est qu'il y a une différence entre l'idée qu'on se fait d'un métier et le métier concrètement, la réalité du métier. Vous pouvez vous imaginer, quand vous êtes enfant ou adolescent, devenir dentiste.

[00:11:26.490] Voilà, et vous pouvez avoir une image spécifique du métier de dentiste et en fait, quand vous devenez dentiste ou quand vous faites un stage, vous vous rendez compte que ça n'a rien à voir. Je connais plein de gens qui voulaient être avocats ou notaires ou par exemple, ils ont fait des stages, ils se sont rendus compte qu'ils voulaient plus faire ça. Ils sont devenus profs de droit, enseignants. Donc ils aimaient bien la matière, ils aimaient bein le droit, mais ils voulaient exercer, ils voulaient faire un emploi entre guillemets de cette matière, différent. Voilà, ils se sont dirigés vers l'enseignement, par exemple. Voilà, donc ce sont deux choses dont je voulais parler aujourd'hui. Je voulais parler de ces deux points et je voulais dire encore une fois que, si quelqu'un n'est pas épanoui dans son travail, il est possible de se reconvertir, de faire une reconversion professionnelle. Il est très important, je trouve, d'être épanoui(e) professionnellement. Alors bien gagner, enfin gagner sa vie.

[00:12:46.820] Gagner de l'argent, avoir des rentrées d'argent, c'est important parce qu'il faut bien se nourrir, il faut avoir un toit, etc. Mais être épanoui professionnellement, c'est important également pour être heureux, pour pour la santé mentale, etc. Donc voilà, je voulais dire que, bon parfois c'est difficile à faire, plus facile à dire qu'à faire. Mais je voulais dire que pour les personnes qui sont pas épanouies professionnellement, ces personnes par exemple peuvent faire une liste, prendre un papier et un stylo, faire une liste des choses qu'elles aiment dans la vie, des choses qui les intéressent vivement, par lesquelles elles sont très intéressées, voire qui les passionnent, les choses qui les passionnent. Et voilà, grâce à ces points, ces différents points, faire des recherches sur les différents métiers qui existent et peut être, avec un peu de chance, trouver un métier qui les rendrait, dans lequel, grâce auquel elles seraient plus épanouies. Voilà, c'est possible. Je connais plein de gens autour de moi qui ont fait ça. Je connais des médecins qui se sont reconvertis. C'est assez incroyable parce que ce sont des études très longues. Je sais plus combien de temps c'est, mais ça peut être dix ans, douze ans.

[00:14:24.900] Ça dépend des spécialités, c'est très long. Je connais des médecins qui se sont reconvertis. Je connais des avocats qui se sont reconvertis. Je connais des ingénieurs qui se sont reconvertis. Voilà, et je voulais dire qu'il y a pas d'âge aussi. Il y a pas d'âge. Si vous avez envie de le faire, faites le, n'hésitez pas, voilà, n'hésitez pas tout simplement. Ça fait déjà presque quinze minutes que je parle, le temps passe très vite. Je voulais faire un épisode assez court aujourd'hui, donc je vais m'arrêter là. Encore une fois, je finis toujours mes épisodes comme ça, encore une fois je voulais vous remercier de m'avoir écouté. C'est vraiment génial. C'est très gentil de votre part. Ça me fait très plaisir. Voilà, si vous avez des questions ou des commentaires, n'hésitez pas, tout simplement n'hésitez pas à laisser vos commentaires en dessous de mon podcast, en dessous de mon épisode. Voilà, merci beaucoup. Je vous dis à très bientôt, au revoir !